Google+ La Gazette de Bigbull: Roulier

SOUVENEZ-VOUS

OHÉ DU NAVIRE ! *** Retour de la GAZETTE DE BIGBULL avec un article sur un caboteur de la Seine ... le FRISIAN INO ... ***

Badge Facebook

Affichage des articles dont le libellé est Roulier. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Roulier. Afficher tous les articles

dimanche 18 janvier 2015

DES NOUVELLES DU VOITURIER

Le HOEGH OSAKA ayant été remis à flot à la faveur de la marée haute il a pu ensuite être remorqué pour être mis à l'abri et les réparations entamées.
Toujours impressionnant ce type de navire ... comment flotte t'il ?

Les causes de cet incident sont probablement liées au mauvais arrimage de la cargaison. Un des engins de chantier chargé sur un des ponts a cassé ses attaches et s'est déplacé librement au gré des mouvements du navire. Dans sa course il a heurté la coque et provoqué une voie d'eau. La masse d'eau chargée (environ 3000 tonnes) a immédiatement provoquée une importante gîte qui a obligée le commandant et le pilote à échouer volontairement le roulier sur le Bramble Bank, pour éviter tout risque de chavirage. Ce navire de 51 000 tonnes, contient 1200 Jaguar ou Land Rover 65 voitures mini et 105 engins de chantier JCB.

La voie d'eau ... hantise de ce type de navire car l'isolement
par compartiment est très difficile.

Désormais à l'abri et sous surveillance les opérations de pompage sont en cours après avoir inspecté et réparé la fissure de la coque. Malheureusement le mauvais temps et les conditions de mer retardent considérablement les opérations et le navire n'est toujours pas redressé à l'heure actuelle.

Une caisse sur l'eau ...
L'occasion de découvrir les très belles photos de Christophe DE LANGHE prises à Dunkerque en mai 2009 lorsque ce roulier s'appelait alors MAERSK WIND.
Avec une telle surface hors de l'eau la prise au vent est
terrible et doit être en permanence maîtrisée lors des manœuvres.

samedi 30 janvier 2010

CORSE - MARTINIQUE - TAHITI ... QUE D'ÎLES.


A l'entrée du chenal, un beau NGV ...

Très peu de bruit pour ce navire ...


Un navire à grande vitesse en escale à Fort-de-France, non ce n'est pas un des navires de la flotte Express des îles, mais bien un ancien de la SNCM (Société Nationale Maritime Corse Méditerranée) qui reliait Bastia à Nice. Racheté depuis peu par la société RAROMATAI FERRY l'ex LIAMONE (nom d'une rivière Corse) est devenu le KING TAMANOA. Il devrait dès la mis février assurer la liaison entre Tahiti et Bora-Bora. En attendant arrivé vendredi à Fort-de-France il devrait nous quitter dimanche pour terminer son voyage. ce navire a perdu sa livrée SNCM dans le port de Toulon.

Une entrée majestueuse dans le port ...

Il glissait littéralement sur l'eau ...

Sa manoeuvre d'accostage dans le port m'a impressionné, tout en puissance et en précision comme vous pouvez le voir sur les photos. Un bien beau navire même si tout le monde n'est pas amateur de ce genre de navire.

La manoeuvre d'évitement pour culer vers le quai

... était tout simplement ...

impressionnante de puissance et précision.

et quand on parle de puissance !

Construit par Alstom Leroux-Naval (aujourd'hui STX France) à Lorient, en 2000, l'ex-Liamone mesure 134 mètres de long pour 19.8 mètres de large. Capable d'atteindre la vitesse de 42 noeuds, il peut transporter 1116 passagers et 250 voitures.

Du repos avant la dernière traversée pour Tahiti.

Tiens un p'tiot copain de grande vitesse.

samedi 2 mai 2009

La manoeuvre dite 'mediterranean mooring' du MARIN

Le 29 avril 2009 j'ai assisté à l'accostage du MARIN dans le port de Fort-de-France, outre le très beau spectacle cela m'a permis de me renseigner auprès de spécialistes sur cette manœuvre qui s'avère assez délicate. Pour le spécialiste je me suis tourné tout naturellement vers mon ami Yvon Perchoc dont vous avez souvent vu les belles photos sur ce blog.

Un MARIN qui se faufile ...

Tout d'abord l'histoire de ce navire : Le MARIN a remplacé, fin décembre 2008, le roulier NICEA (vu déjà sur le blog et dont j'aimais particulièrement la forme trapue) qui effectuait depuis 2006 deux rotations hebdomadaires entre Fort de France et Pointe à Pitre.

MARIN (Luxembourg) - IMO 8912376 - Ro-Ro/Cargo - 114,40x18,00x12,40 m - TE 6,17 m - JB 5 972 - JN 1 791 - PL 4 750 t - P 5 920 kW (mot. Wärtsilä 16V32D) - V 16,5 nds - Cap. 9 745 m3 / 143 evp / 80 remorques (1 030 m de linéaire) - Equipage 10 - Constr. 1991 (Nordfjord Skipsindustri AS, Nordfjordeid, Norvège (coque) / Hjorungavaag Verksted A/S, Norvège) - Propr./Gérant Mafret (Marseille-La Joliette, France) - Pav. LUX - Ex BORE MARI (2002-2005) - Ex FINNBEAVER (1997-2002) - Ex ANN MARI (1991-1997).

Enfin LA MANOEUVRE ...

Le roro a affourché ses ancres parce qu'il se positionne en 'mediterranean mooring', c'est à dire cul à quai (voir photo jointe).

Photo collection personnelle Yvon Perchoc

Il est d'abord monté dans le vent, a mouillé son ancre tribord (au vent), puis a laissé tombé son avant tout en redressant son arrière en venant perpendiculaire au quai, enfin a mouillé bâbord. Après avoir équilibré la rappel des lignes de mouillage, il a approché son arrière du quai pour passer les traversiers et poser la rampe. C'est une manoeuvre assez longue et si elle rate il faut tout remonter, et recommencer !







Les photos à la suite de la manœuvre ...

Pour ce qui est de la fumée, voici les explications d'un autre camarade Mr Ronan DOLAIN (un camarade du site : http://www.marine-marchande.net)
--> : "un panache de fumée en manœuvre est dû à une augmentation brutale du régime moteur de propulsion, ce qui à mon avis est le cas ici. Cela peut aussi être l'augmentation du régime moteur des groupes électrogènes, si les propulseurs d'étraves sont couplés sur ces derniers.

C'était le cas sur le Seafrance Cezanne sur lequel j'ai navigué il y a quelques temps. Quand le Commandant mettait du prop, on crachait de la fumée noire par la cheminée bâbord.

Il se peut aussi que les propulseurs soient couplés sur un alternateur attelé au moteur principal, comme c'est maintenant le cas sur les ferries récents, ou sur d'autres navires (Maersk Flensburg), à partir du moment où ils ont un régime moteur constant, et donc des hélices à pas variable.

Le régime moteur varie rapidement, car il est vrai que c'est assez étroit et qu'il ne faut pas perdre de temps (!), mais aussi pour profiter de l'effet de pas (quand une hélice tourne, elle fait avancer le navire vers l'avant, mais aussi sur le coté). Ce phénomène est accentué quand le navire n'a pas de vitesse et quand l'hélice tourne vite.

En ce qui concerne les ancres, elles servent surtout de point pivot pendant la giration. C'est une méthode souvent employée par les cargos dans le port de Calais. Elles peuvent aussi servir à freiner le navire.

On remarque que sur vos photos, il n'y a pas de remorqueur(s), d'où la nécessité de s'aider de l'ancre et de l'effet de pas pour éviter."


En espérant que vous apprenez autant que moi ...


jeudi 21 février 2008

Le Lamia retourne dans le radoub !

Pour au moins la 4ème fois le véhicule carrier LAMIA retourne dans le bassin de radoub en vue de subir encore une remise à niveau. Ce bateau n'étant pas encore autorisé à reprendre la mer du fait de son état. Ce navire est bloqué sur Fort-de-France depuis au moins quatre mois.(IMO 8017891 - 106,06x17,24x10,67 m - TE 5,81 m - JB 6 525 - JN 2 488 - PL 2 709 t - P 3 883 kW (mot. Mitsui 2SA6CY) - V 15 nds - Constr. 1980 (Nishi Shipbuilding, Imabari) - Gérant All Trans Shipping & Trading (Hong Kong) - Pav. HKG. Ex NISSHO MARU (1980) - Ex FORTUNA II (1998) - Ex MILLENIUM JAGUAR (2001) - Ex EDSEL (2002) - LAMIA (2004)).

Bassin de radoub ou forme de radoub est un bassin que l'on asséche pour la construction et la réparation des bateaux. Les premières formes étaient simplement creusées mais en raison de la faible résistance, le modèle bétonné est arrivé. Au fond de la forme on trouve une ou des ligne(s) de tins permettant au bateau de ne pas se poser directement sur le fond bétonné quand l'eau se retire. (Définition Wikipédia)

Entré dans le bassin, l'Alliance à droite, le Taurus pousse derrière.
Cela se rapproche à babord, l'Alliance s'avance pour repousser le navire.
L'aussière se tend à tribord en vu de bloquer le roulier.
Ouf le navire se recentre.
OK fin de la manœuvre.

Commentaire d'un spécialiste après ma question quand à savoir si la manœuvre s'était bien passée :
Ce navire, apparemment un transport de voiture lège est sur la "peau de l'eau". Ce sont des navires très sensibles au vent en raison de leur fardage très important et leurs moyens en manœuvre sont en général très limités. Si en plus vous rajoutez qu'il a une interdiction de reprendre la mer il n'est pas impossible que se rajoute quelques restrictions de manœuvre.


Vu le pavillon, il y a un petit "zef" traversier, et dans ces conditions le navire est une vraie savonnette qui glisse sur l'eau, un peu comme un canot pneumatique.
Il est donc important qu'il rentre relativement vite dans le basin de radoub s'il ne veut pas s'appuyer sur le pertuis de la porte en général très mal protégé avant d'être complètement rentré et de provoquer des avaries de structure.
Le fait que les aussières à tribord soient tendus est normal car au vent elles tiennent le navire au milieu du bassin.
Que les marins courent dans ce genre de situation n'est pas anormal non plus car il faut aller vite dans ce genre d'opération et passer rapidement d'un bord à l'autre.
Maintenant pour répondre à la question principale, sachant qu'une manœuvre réussie est une suite de catastrophes évitées de justesse" pour reprendre l'adage d'un vieux pilote, s'il ne s'est pas fait d'avaries, la manœuvre est donc bonne, même si elle n'est pas élégante.
Mais cela ne veut pas dire que le commandant et le pilote n'ait pas eu le trouillomètre à zéro à certains moments pendant cette manœuvre toujours délicate même avec 2 remorqueurs qui n'ont pas vraiment de place pour travailler correctement." Vous pouvez retrouver cet article sur Marine-marchande.net

vendredi 28 décembre 2007

Quotidiennement ...

L'express des iles dessert, au départ de Fort-de-France, la Guadeloupe, la Dominique, mais aussi Sainte-Lucie et les Saintes. Navires connus de tous les Martiniquais, ils sont le lien indispensable entre les différentes iles des Antilles. Le mal de mer y serait fréquent par mer forte en particulier dans le canal de la Dominique. Aujourd'hui lors de ma visite au port, mon deuxième cadeau de noël merci Yvon, c'est le Silver Express qui était au départ, admirez la puissance ...
Une superbe ligne pour ce catamaran moderne ...
Puissance au maxi dans quelques instants, départ pour Pointe-à-Pitre ...

dimanche 16 décembre 2007

Une carrière entre froid et chaud !

Le SMYRILL est un joli petit Ro-Ro qui transporte également des passagers et qui accompli la liaison Pointe-à-Pitre(Guadeloupe)/Fort-de-France(Martinique) régulièrement. Ce navire voyage exclusivement de nuit avec départ à 19h00 ou 19h30 en fonction de la saison et une arrivée dans le port suivant vers 6h00. Il vous en coutera 90 euros par passager (tarif enfants et familles) ou 345 euros pour une voiture et son chauffeur. Il peut transporter 400 passagers et une centaine de véhicules. Le navire dispose d'un pont de détente, restaurant self service, aire de jeux pour enfants, bar et salon.
IMO 6906529 - 92,7x16,6x9,8 m - TE 4,1 m - JB 4 077 ums - P 8 155 kW (Mot.Burmeister & Wain) - V 19,5 nds - Constr. 1969 - Pav. LUX.


La carrière de ce petit navire est remarquable, construit en 1969 au Danemark il est baptisé "Morten Mols" et sert aux liaisons entre les îles danoises. Rebaptisé Smyril en 1975 il relie les Iles Feroes au Danemark, Norvège, Ecosse etc dans des eaux réputées rigoureuses. Après trente ans de loyaux services il est remplacé par un nouveau SMYRIL et devient ainsi le Smyril 1 avant d'être vendu et de rejoindre les Caraïbes via les Canaries pour servir sous pavillon Luxembourgeois au profit de la société TransIslande. Devenu le Smyrill il assure sa liaison depuis le 13 octobre 2006.


Quelle carrière entre le froid et le chaud !

En début de carrière il s'appelle Morten Mols (Photo du site http://www.ferry-site.dk) En provenance de Pointe-à-Pitre à l'aube ... Il a vécu de sacré amplitudes de températures ... Débarquement par l'arrière, le "museau avant" serait condamné ...

jeudi 6 décembre 2007

Agé de 20 ans il navigue dans les Caraïbes !

Voici le ro-ro Maltais Nicéa qui effectue des rotations dans les Caraïbes en transportant des voitures et autres marchandises. Construit en 1987 dans les chantiers de Rostock (Allemagne) pour l'es-URSS. Il fait partie de la série des «Kompozitor» de dix unités (les noms des neuf autres navires commencent par Kompozitor). En 1998, il devient brièvement MADISON le temps d’un affrètement, puis devient BOA TRANSPORTER. Le 6 juin 2000, il est victime d’un échouement près de Brevik (Norvège) occasionnant des voies d'eau dans la salle des machines. Il est cependant remis à flot après déchargement d’une partie de ses camions. Vendu en 2004, il devient NICEA. Régulièrement il arrive à l'aube dans le port de Fort de France et accoste pour quelques jours.(Renseignements tirés de : http://www.marine-marchande.net).

Arrivée tranquille à l'aube, le Nicéa glisse vers son quai d'accostage !Voici le Nicea le 12 novembre 2006 (Photo d'Yvon Perchoc http://www.marine-marchande.net)Cette photo pour vous rendre compte du vieillissement des navires
car voici le même navire à son quai le 03 décembre 2007.