IL ARRIVE ... |
DE LOIN ... |
Il est arrivé vers 12h30 en ce 10 septembre, une entrée dans
Paris sous les caméras de télévisions et les appareils photos installés sur le
pont de Garigliano. A petite vitesse, il a gagné son quai d’amarrage avec une
allure majestueuse. Très joli bateau, ce catamaran solaire est tout simplement
magnifique et imposant à mon goût.
DE PRES ... |
Les amateurs de voiliers regretteront
certainement l’absence de mâts mais ils apprécieront le fait que ce bateau d’un
poids de 100 tonnes évolue uniquement grâce aux seules cellules photovoltaïques
(+ de 29 000) recouvrant les 512 m2 de pont (23 mètres de large sur 35
mètres de long). Ceux-ci captent l'énergie du soleil la journée, même s'il
pleut, et alimentent des batteries situées dans les flotteurs. Le MS TÛRANOR
peut ainsi donc continuer à naviguer la nuit. Il est, de plus, très joli à voir
évoluer sur la Seine dans un déplacement quasi silencieux et écologique
(vitesse maximale 15 km/heure – 9 personnes maxi à bord).
UN SALUT DU COMMANDANT QUE DE PERSONNES ... QUE DE CELLULES PHOTOVOLTAÏQUES |
ELLE EN A VUE D'AUTRES LA TOUR EIFFEL
IMPRESSIONNANT DE PRES COMME DE LOIN |
En provenance de Miami via Ostende, soit un déplacement de plus de 8000 km, il a remonté la Seine pour trouver lentement sa place entre le pont de Garigliano et le pont de Mirabeau sur le quai de Javel. Un amarrage assez long du fait de la hauteur du bateau par rapport aux poteaux servant aux élingues. Les poses de la garde et de la pointe étant très importantes et ont nécessité un guidage très précis depuis le pont par son commandant, Mr Gérard d’Aboville (voir sa bio sur Wikipédia), afin d’éviter tout choc éventuel sur les immenses panneaux solaires déployés.
UN ACCOSTAGE DE PRÉCISION...
Mr D'ABOVILLE A L'INTERVIEW ET LES AUTORITÉS SUISSES AUSSI |
Il est de retour d’une expédition le long des côtes
américaines où il a servi de support aux scientifiques de l’université de
Genève, leur permettant ainsi d’effectuer toute une série de mesures physiques
et biologiques aussi bien dans l’eau que dans l’air. Ces
prélèvements effectués sont uniques, puisque du fait de la propulsion
électrique, ceux-ci sont exempts de la moindre trace de pollution, ce qui n’est
pas possible sur les navires scientifiques classiques. Ces mesures
permettent de travailler sur le réchauffement de la planète et son
influence sur les courants maritimes en particulier grâce à l’étude le long du
Gulf Stream. Le MS TÛRANOR est également un formidable vecteur de
communication, lors de ses escales, pour sensibiliser le grand public aux
enjeux climatiques du futur. Les parisiens pourront donc profiter de sa
présence et du stand planetsolar jusqu’au 15 septembre.
N’oublions pas non plus l’impact technologique de cette
construction Suisse qui pourrait ainsi permettre dans le futur d’adapter cette
« propulsion solaire » à d’autres types de bateaux. Ce navire a été
le premier a effectuer un tour du monde sans utiliser la moindre goutte de
carburant.
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