44 ans et belle allure, ...
21 avril 2006, le caboteur au large de Fort-de-France.
Le 16 octobre 2008, le cyclone Omar passait au large de la Martinique et lançait la force de ses vents sur les îles de Saint-Martin et Saint-Barthélémy. Mais dans son sillage une forte houle naissait en mer des caraïbes et venait frapper les côtes martiniquaises. De violentes vagues s'écrasaient toute la journée sur des côtes habituellement abritées.
La houle d'Omar provoquait finalement de gros dégâts sur notre département. L’ensemble des équipements placés en bord de mer a été très sérieusement endommagé. Des maisons traversées par la mer, un restaurant et un poste à essence, plusieurs équipements touristiques à Case-Pilote, au Carbet et à Saint Pierre ont été partiellement ou entièrement détruits. Aux Trois-Ilets, commune connue pour son infrastructure touristique, le ponton de l’hôtel "Le bakoua" a été emporté par la houle et certaines chambres placées à même la plage ont été inondées par l’eau de mer. En plusieurs points de la côte caraïbe, la circulation routière a été rendue impossible et des déviations ont dû être mises en place. Jeudi en début de soirée, la préfecture annonçait le chiffre de 800 abonnés de l’électricité privés de courant, qui devait être rétabli dans le courant de la soirée. Par ailleurs, le quartier de l’Anse Bellune, au Prêcheur (au Nord-Est de l’île) était encore isolé, jeudi soir. La route reliant ce quartier à l’Anse couleuvre était impraticable. Le rectorat de la Martinique a dû fermer plusieurs écoles à la suite d’inondations. Enfin plusieurs embarcations ballottées par la houle ont échoué sur les plages ou contre des rochers.L'arrêté interministériel daté du 25 juin 2009 et publié le 1er juillet 2009 déclare en état de catastrophe naturelle les communes suivantes : le Prêcheur, Case-Pilote, St Pierre, Bellefontaine, Le Carbet, Sainte-Luce, Les Anses d'Arlet, les Trois-Ilets, Sainte-Anne et Schoelcher.
Des voies d'eau se sont déclarées dans la cale et la salle des machines et le navire n'a pu quitter sa position inconfortable. Ce bateau n'étant pas assuré, ses propriétaires, dans l'incapacité de financer les opérations de renflouement, l'ont immédiatement abandonné. Depuis le port se trouve dans une situation complètement inédite avec un caboteur échoué et abandonné sur sa zone.
Le navire, devant le risque certain de pollution a dû être justement dépollué et sécurisé, ce qui engendre des frais et bien sur pas d'entité identifiée pour les régler ...
Depuis octobre 2008 nous avons donc en "squatteur" ce petit caboteur au cul rond, comme on en voit plus beaucoup, dont la cale et la salle des machines sont inondées. Son équilibre n'est pas très stable puisqu'il a bougé au cours des opérations de vidange des soutes et de dépollution. Maintenant une seule question demeure, que faire pour s'en débarrasser ? mais surtout qui va payer l'addition des opérations ?
44 ans de navigation pour finir ainsi ...
22 juin 2006, au même quai mais dans l'autre sens.
Pour le port de Fort de France, cette houle lui a déposé sur ses flancs un bien encombrant cadeau. Relativement bien protégé des phénomènes venant de l'Est, les installations portuaires sont par contre vulnérables à ceux, heureusement beaucoup plus rares, venant de l'Ouest.26 juillet 2007, son nom est effacé comme un mauvais présage ???
Le petit caboteur LADY GRACE II, pavillon de St-Vincent, attendait au mouillage une accalmie pour venir à quai, lorsqu'en fin de matinée le 16 octobre, sous un coup de vent particulièrement violent, sa chaîne a cassée. L'infortuné s'est retrouvé drossé sur l'enrochement du port.Des voies d'eau se sont déclarées dans la cale et la salle des machines et le navire n'a pu quitter sa position inconfortable. Ce bateau n'étant pas assuré, ses propriétaires, dans l'incapacité de financer les opérations de renflouement, l'ont immédiatement abandonné. Depuis le port se trouve dans une situation complètement inédite avec un caboteur échoué et abandonné sur sa zone.
Collé aux rochers, il meurt lentement.
Le navire, devant le risque certain de pollution a dû être justement dépollué et sécurisé, ce qui engendre des frais et bien sur pas d'entité identifiée pour les régler ...
Depuis octobre 2008 nous avons donc en "squatteur" ce petit caboteur au cul rond, comme on en voit plus beaucoup, dont la cale et la salle des machines sont inondées. Son équilibre n'est pas très stable puisqu'il a bougé au cours des opérations de vidange des soutes et de dépollution. Maintenant une seule question demeure, que faire pour s'en débarrasser ? mais surtout qui va payer l'addition des opérations ?
44 ans de navigation pour finir ainsi ...
abandonné de Neptune et des hommes, un bien triste spectacle.
LADY GRACE II (Kingstown) - IMO 6402080 - 48,14x8,64x5,47 m - TE 3,86 m - JB 514 - JN 260 - PL 550 t - P 294 kW - Cap. 1 200 m3 - Constr. 1964 (Orskovs Staalskibsvaerft, Frederikshavn, Danemark) - Pav. VCT. Ex MISS TINI (2000-2005) - Ex SORVANG (1974-2000) - Ex MOGENS GRAESBORG (1964-1974).
2 commentaires:
Mais, il doit offir un abri à pleins de petits poissons ....
catastrophique
et combien y a t'il de navires de ce genre qui terminent ainsi
pollution des eaux, pollution des paysages et danger en cas de rupture de la coque.
c'est le côté noir de la navigation
Enregistrer un commentaire